Faits divers

Sexe, pédopornographie et bouddhisme : la vie carcérale de Nordhal Lelandais.

4 février 2022 à 12h28

Nordhal Lelandais

Nordhal Lelandais, kidnappeur et auteur du meurtre de la petite Maëlys, a fait des révélations sur sa vie en détention depuis 2018.

Le dimanche 27 août 2017, la jeune Maëlys, a été enlevée alors qu’elle était sur le point de se présenter à un mariage. Lorsque la musique préférée de l’enfant fut diffusée, aucun signe d’elle : un signe qui n’aurait pu tromper la maman. Maëlys  venait de se faire enlever par un homme. Il l’aurait chargée dans sa voiture et mis les voiles, l’enfant assise sur le siège passager avant. Le coupable, Nordhal Lelandais, l’aurait appâtée en lui parlant de ses chiens. La petite l’a alors supplié de l’emmener chez lui.

A 2h49 du matin, soit deux minutes après qu’il ait quitté la salle de mariage en compagnie de la fillette, l’Audi de Lelandais a été repérée par les caméras de vidéosurveillance. Sous l’effet de la cocaïne, l’homme porta de nombreux coups à la jeune victime, lui ôta la vie, se rendit chez lui afin de changer de vêtements, et enterra le corps sur les hauteurs de la forêt d’Attignat. Très sombre scénario.

Sa vie en prison.

Condamné à la perpétuité, le criminel a fait quelques révélations au sujet de sa vie en prison. 

Soutenant vouloir « se reconstruire » et « avancer », Nordhal Lelandais nous fait part de sa découverte du bouddhisme, lui apportant calme et compréhension. 

Il avoue également avoir eu des relations sexuelles avec des visiteuses et avoir consulté de façon régulière des contenus pornographiques.

Le trentenaire aurait entretenu une relation sentimentale avec une femme, prénommée Elisabeth, lui rendant visite au parloir. Ils auraient eu des rapports sexuels au sein de l’unité de vie familiale, ce qui est autorisé, mais pas que. Ils en auraient également eu au parloir familial, ce qui est clairement proscrit et passible de sanction disciplinaire. 

Le détenu fait également usage d’un téléphone portable en cellule, ce qui est encore une fois interdit. Ce téléphone lui permettrait d’entretenir une relation épistolaire avec une lycéenne, qu’il croyait « plus âgée » d’après ses dires. On aurait également retrouvé des recherches pédopornographiques réalisées à partir de son téléphone, avec des vidéos mentionnant clairement le mot « ado ». 

Hormis le meurtre de la jeune Maëlys, Nordhal Lelandais doit être jugé pour agressions sexuelles sur deux petites cousines âgées a l’époque de cinq et dix ans, ainsi que pour détention d’images pédopornographiques. 

"Il n'a pas changé"

L’avocat des parents de Maëlys affirme que le meurtrier est loin d’avoir changé malgré ce qu’il avance. Sa supposée « reconstruction » est loin d’être aboutie.