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Une créatrice de contenus X se confie : « être travailleuse du sexe sur OnlyFans ou Mym, c'est beaucoup de risques » [VIDÉO]

2 octobre 2023 à 12h28

Une créatrice de contenus X se confie

Vera Flynn, travailleuse du sexe en ligne, partage son expérience et lance un appel pressant à la prévention sur des plateformes telles que Mym et OnlyFans.

Vera Flynn, une travailleuse du sexe virtuelle de 32 ans, exploite son métier depuis quatre ans sur Mym et OnlyFans. Préservant son anonymat, elle partage son récit dans l'espoir de sensibiliser sur les risques et les dérives de cette industrie.

Assise dans un fauteuil rose fluo, Vera décrit avec fierté son contenu érotique pour ses abonnés. "Je choisis tout ce que je fais", insiste-t-elle, soulignant son engagement envers une démarche "body-positive". Vera souhaite dédramatiser la pornographie en montrant sa vraie personnalité, loin des stéréotypes.

Mythes financiers et précarité du métier

Vera dément les fantasmes d'argent facile, expliquant que le travail du sexe en ligne est précaire malgré la perception répandue. Sur son abonnement mensuel de 12 euros, elle touche seulement 6,86 euros, soulignant la lourdeur fiscale. Elle critique les agences pour leur commission élevée, soulignant la réalité financière de cette profession.

Vera déplore les jugements négatifs associés à son métier. "On nous dit de trouver un vrai travail. Les gens ne comprennent pas", explique-t-elle, affirmant son droit à décider de sa vie et de son corps. Elle défend son choix en disant : "Si j'ai envie que les gens payent pour me voir me masturber, c'est mon problème et ça ne devrait être le problème de personne d'autre."

Malgré son épanouissement, Vera reconnaît les dangers, y compris le vol de contenus intimes. Elle appelle à une prévention accrue, en particulier pour les jeunes qui envisagent cette carrière. "C'est beaucoup de risques à prendre", avertit-elle, soulignant la nécessité de réfléchir sérieusement avant de se lancer dans ce domaine.

Des clients bienveillants aux comportements déplacés

Vera alerte sur les comportements inappropriés des abonnés et plaide pour une éducation sur la façon de gérer ces situations. "Il ne faut pas croire que tous les clients sont bienveillants", dit-elle, soulignant la nécessité d'être prêt à faire face à des comportements non sollicités.

La créatrice de contenu souligne également la présence constante de haine en ligne dans cette industrie. Elle encourage la résilience en disant : "C'est un métier qu'on peut adorer, mais qui peut ne pas faire du bien à tout le monde." Malgré tout, Vera conclut fermement : "Je continuerai à faire ce métier tant qu'on voudra de moi."