Victime de cyberharcèlement, l'influenceuse Chloë Gervais porte plainte

Le monde des réseaux sociaux peut être impitoyable, et Chloë Gervais, une influenceuse bien connue sur Instagram et TikTok, l'a récemment expérimenté. Harcelée virtuellement pendant des mois, elle a décidé de ne pas laisser ces agressions sans suite en saisissant la justice. Le 17 janvier, elle a porté plainte contre X, accusant spécifiquement un compte Twitter d'être à l'origine d'une campagne de dénigrement qui a alimenté un harcèlement incessant.

Les attaques contre Chloë Gervais ont pris différentes formes, des critiques sur son usage du 'franglais' à sa relation avec le youtubeur Squeezie, en passant par sa façon de s'exprimer. Ces moqueries en ligne, souvent déguisées en blagues, cachent une réalité plus sombre et sérieuse. Le compte incriminé, avant même de connaître la plainte, avait tenté de se désolidariser de ses actes en annonçant une suppression temporaire de ses publications, mais cela n'a pas duré.

Ce n'est pas la première fois que Chloë fait face à de tels comportements. Elle avait déjà été la cible de harcèlement en 2024 après avoir critiqué la misogynie d'un autre créateur de contenu sur TikTok. La récurrence de ces événements souligne la difficulté pour les femmes sur Internet de se faire entendre sans être la cible de haine ou de misogynie.

Les réactions à cette affaire ont été variées. Kobz, le propriétaire du compte Twitter en question, s'est positionné en victime, allant jusqu'à créer une cagnotte pour couvrir ses frais d'avocat, utilisée par certains pour continuer le harcèlement. Ce type de comportement rappelle d'autres cas récents, comme celui d'Ultia, une streameuse qui a été cyberharcelée et qui a finalement gagné son procès contre ses agresseurs.

La décision de Chloë Gervais de porter plainte est un pas important dans la lutte contre le cyberharcèlement. Cela envoie un message clair que de tels actes ne sont pas acceptables et que les victimes ont le droit de se défendre. L'affaire est donc à suivre, car elle pourrait créer un précédent et encourager d'autres victimes à agir pour que justice soit faite.