Société

Le président du Sénat accuse Aya Nakamura d’ode à la levrette

15 mars 2024 à 10h34

Le président du Sénat accuse Aya Nakamura d’ode à la levrette

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a suscité une vive polémique en critiquant la chanteuse Aya Nakamura et ses textes jugés inappropriés pour les JO 2024.

La musique et la politique se sont heurtées récemment lorsque Gérard Larcher, président du Sénat, s'est exprimé sur la participation d'Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris en 2024. Lors d'une interview, il a souligné que les paroles de la chanteuse ne représentaient pas, selon lui, l'image de la France.

Invité sur le plateau de Télématin pour une séquence des 'Quatre Vérités', Gérard Larcher a réagi aux questions du journaliste Thomas Sotto concernant l'éventuelle présence d'Aya Nakamura lors de cet événement international. Son intervention a rapidement fait le tour du web, provoquant une cascade de réactions.

Le président du Sénat a particulièrement ciblé le hit 'Djadja', évoquant des paroles qu'il considère vulgaires. Il a même fait allusion à une 'ode à la levrette', faisant référence à un terme de la chanson qu'il a mal interprété. Ces commentaires ont ajouté de l'huile sur le feu d'un débat déjà bien animé, alimentant la controverse sur les critères de choix des artistes pour les cérémonies officielles.

La prise de position de Gérard Larcher s'inscrit dans une série de critiques émanant de divers horizons politiques, notamment de l'extrême droite. Cependant, il n'a pas proposé d'alternative ni mentionné quel artiste il souhaiterait voir performer lors de la cérémonie.

Cette affaire met en lumière les tensions entre les sphères culturelle et politique, et pose la question de la représentation culturelle de la France lors d'événements d'envergure mondiale. Aya Nakamura, connue pour ses succès internationaux et son influence dans le monde de la musique francophone, se retrouve ainsi au cœur d'un débat qui dépasse largement les frontières de la chanson.