Suge Knight accuse Dr. Dre de complot meurtrier pour 20 000 $

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Suge Knight accuse Dr. Dre de complot meurtrier pour 20 000 $

Modifié : 2 juin 2025 à 9h57

Suge Knight, emprisonné, ravive une ancienne querelle en accusant Dr. Dre d'avoir orchestré une tentative d'assassinat contre lui.

Suge Knight, connu pour ses déclarations controversées, a récemment fait des vagues depuis sa cellule. L'ancien magnat de Death Row Records a lancé une bombe médiatique lors d'un appel avec le journaliste Piers Morgan, en affirmant que Dr. Dre aurait payé pour le faire assassiner, évoquant un chèque de 20 000 dollars comme preuve de cette conspiration.

La rupture entre Suge Knight et Dr. Dre remonte à la fin des années 90 avec le départ de Dre de Death Row. Knight soutient que leur conflit a pris une tournure mortelle, citant des paiements à des hommes armés pour le tuer. Bien que ces accusations aient déjà été émises par son équipe juridique en 2017, elles n'ont jamais conduit à des poursuites contre Dre.

La gravité de ces affirmations est renforcée par leur lien avec l'incident de 2015 où Knight a été reconnu coupable d'homicide volontaire. Il prétend que la tentative d'assassinat aurait dû avoir lieu le jour même de cet événement tragique, ce qui a finalement mené à son incarcération.

Face à ces allégations, Dr. Dre et son entourage réfutent catégoriquement. Ils insistent sur le fait que Dre a coupé les ponts avec Knight depuis leur séparation professionnelle en 1996, qualifiant les récentes déclarations de Knight de « pure fiction ».

Cette nouvelle salve d'accusations survient dans un contexte déjà électrique dans l'industrie du hip-hop, marqué par des scandales impliquant d'autres figures comme Diddy. Knight, connu pour son tempérament provocateur, semble mêler ses vendettas personnelles à ces affaires pour maintenir sa notoriété.

Malgré le scepticisme autour de la crédibilité de Knight, ses déclarations continuent de susciter l'intérêt pour les jours sombres du rap californien. Si ses allégations ne sont pas prouvées, elles rappellent tout de même une époque où la ligne entre pouvoir, violence et paranoïa était particulièrement floue.