Le calvaire d'Anne, trompée par un imposteur se faisant passer pour Brad Pitt
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Modifié : 27 janvier 2025 à 11h27
Anne, victime d'une arnaque sentimentale par un faux Brad Pitt, partage son combat contre le cyberharcèlement et appelle à la compassion.
Imaginez un instant tomber amoureux d'une célébrité, pensant que vos sentiments sont partagés, pour finalement découvrir qu'il s'agit d'une supercherie. C'est le cauchemar qu'a vécu Anne, une femme qui a été flouée par un escroc prétendant être Brad Pitt. Cette histoire, qui a fait le tour du monde, lui a coûté 830 000 euros et un torrent de moqueries sur les réseaux sociaux.
Le cas d'Anne a été révélé dans un reportage qui a rapidement circulé en ligne, attirant l'attention internationale et même un commentaire du vrai Brad Pitt. Malheureusement, l'attention n'a pas été que positive. Beaucoup se sont moqués de la naïveté supposée d'Anne, exacerbant sa détresse au point où elle a envisagé de mettre fin à ses jours.
Après avoir traversé une période sombre et un séjour en clinique psychiatrique, Anne a décidé de parler ouvertement de son expérience. Invitée sur le plateau de 'C l'hebdo' sur France 5, elle a partagé son histoire et a exprimé sa colère face au cyberharcèlement qu'elle endure. Anne, qui se décrit désormais en 'mode guerrière', souhaite sensibiliser le public à l'impact dévastateur des moqueries en ligne.
Elle plaide pour une plus grande empathie envers les victimes d'arnaques et de harcèlement, rappelant que personne n'est à l'abri d'une période de vulnérabilité. Anne souligne que derrière chaque écran, il y a une personne réelle avec ses luttes et ses douleurs. Elle dénonce le jugement cruel des internautes qui, selon elle, ne devraient pas se moquer de ceux qui sont déjà à terre.
La cinquantenaire a également mis en garde contre le danger de partager son histoire, sachant que cela pourrait attirer davantage de critiques. Cependant, elle persiste à prendre la parole, espérant que son témoignage puisse aider d'autres personnes à éviter de tomber dans des pièges similaires et à combattre le cyberharcèlement.