Maeva Coucke brise le silence sur le cybersexisme qu'elle subit

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Maeva Coucke brise le silence sur le cybersexisme qu'elle subit

Modifié : 20 janvier 2025 à 11h18

Maeva Coucke, Miss France 2018, s'exprime courageusement contre le cyberharcèlement et le cybersexisme qu'elle subit depuis son couronnement.

Depuis son sacre en tant que Miss France 2018, Maeva Coucke fait face à un adversaire silencieux mais persistant : le cybersexisme. Dans une récente prise de parole, elle révèle l'ampleur du phénomène et son impact sur sa vie. Engagée dans la lutte contre le cyberharcèlement, Maeva Coucke partage son expérience pour éveiller les consciences sur cette forme de violence numérique.

Au cours d'une émission intitulée 'Dans les yeux d’Olivier', diffusée sur France 2, l'ancienne reine de beauté a dévoilé les critiques et commentaires désobligeants dont elle a été la cible depuis son élection. Ces attaques, qui l'ont ramenée à des périodes difficiles de sa vie, comme le collège, ont été un choc, surtout venant d'adultes. Elle souligne que même si devenir Miss France est une expérience incroyable, elle s'accompagne également d'une vague de haine inattendue.

Maeva Coucke s'est également confiée sur le cybersexisme plus direct, recevant des messages et des contenus inappropriés de la part d'hommes sur les réseaux sociaux. Pour lutter contre ce fléau, elle a mis en place des filtres sur Instagram, où elle exerce son métier d'influenceuse. Heureusement, elle note que sa communauté est majoritairement bienveillante et que les insultes se font désormais rares.

La jeune femme n'est pas la seule Miss à subir ce genre de traitement. D'autres, comme Eve Gilles, Miss France 2024, ou Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, ont également été victimes de cyberharcèlement, parfois avec des relents racistes. Ces témoignages mettent en lumière une réalité sombre du statut de personnalité publique, où la célébrité s'accompagne souvent de harcèlement en ligne.

Maeva Coucke espère que son témoignage contribuera à sensibiliser le public et à encourager d'autres victimes à parler. Sa démarche vise à rappeler que le cyberharcèlement n'est pas une fatalité et qu'il est crucial de lutter contre ce phénomène qui peut avoir des conséquences dramatiques.